Faq Parapente
Parapente
Questions Réponses
Les parapentes biplaces sont conçus pour accepter une plage de poids assez large : de 120 kg à 230 kg.
Toutefois, un passager pesant plus de 120 kg devient plus délicat à gérer pour le pilote.
En effet à ce stade, les commandes deviennent très physiques pour le pilote.
Pour les poids de 95 à 120 kg nous placerons le rendez vous entre 15h et 17h, là où la brise thermique est la plus forte au décollage.
Cela nous permettra de décoller plus facilement.
Par expérience, nous recommandons pour une première fois, le vol parapente découverte ou ascendance.
En effet, 20 à 30 minutes de vol suffisent amplement pour vous faire plaisir.
Au delà de ce temps, il arrive que les personnes deviennent nauséeuses, ce qui n’est vraiment pas le but recherché. Par contre, les personnes ayant déjà volé, supportent très bien les 50 à 60 mn du vol prestige
Avec des nuances d’intensité entre le printemps, l’été et l’automne, la brise thermique se lève progressivement le matin et atteint sa pleine puissance vers 14h-15h (exactement comme la brise de mer).
Avec un vent (thermique)au décollage en début d’après-midi de 15 à 25 km/h nous devons pour pouvoir avancer et rester dans notre courbe de sécurité, charger le biplace (un poids passager de 40 kg et +).
C’est pour cette raison qu’avec un enfant de 20 kg par exemple, nous préférons voler le matin, en aérologie calme.
Un enfant peu voler à partir de l’âge de 5 ans, mais uniquement en conditions aérologiques calmes, c’est à dire le matin avant 12 heures.
L’hiver cela ne pose donc aucun problème et ils peuvent voler tout au long de la journée.
L’été : même s’il fait chaud au sol, en l’air les choses sont bien différentes.
Nous volons à environ 45 km/h et il n’est pas rare que nous atteignons des altitudes de 2000 à 2500 m.
Munissez-vous donc d’un sweat et d’un coupe-vent chaud ainsi que d’un pantalon long.
Nous vous recommandons également de porter des bonnes chaussures de marche (ceci pour éviter d’éventuelles entorses).
Pas de chaussures à semelles lisses, ni tongues !
L’hiver : habillez-vous comme pour le ski (avec gants et bonnet).
Le risque majeur est que vous vous fassiez plaisir et que vous y preniez goût…
Plus sérieusement, l’activité biplace en parapente n’est pas un sport de brutes.
Les phases de décollage et atterrissage se font en douceur et sans à coups.
Le vol en lui-même est une balade paisible et contemplative pour ceux qui ne veulent rien faire d’autre que de se laisser aller au milieu des airs.
Pour les autres, pilotage, voltige, ou vol de durée, tout est possible.
Pour nous chaque vol est différent car chaque passager l’est aussi.
Heureusement, NON et c’est pourtant une des questions les plus récurrentes.
Beaucoup de personnes hésitent à faire un vol car elles sont sujettes au vertige.
Il faut que vous sachiez que le vertige existe dans la mesure où on a un repère par rapport au sol (au sommet d’une falaise, télécabine, en voiture près d’un précipice… ) en parapente vous êtes confortablement assis avec comme point de mire l’horizon.
L’impression de hauteur devient alors très différente.
L’hiver jamais, car il n’y a pas de mouvement de la masse d’air (ascendances et descendances) ; nous planons doucement vers le bas.
Par contre dès le printemps, la masse d’air se met en mouvement et l’exploitation des bulles d’air chaud devient possible.
Il est clair que les personnes sujettes au mal de mer ( voiture, manège….) peuvent être incommodées et devenir nauséeuses.
Néanmoins, le pilotage de votre moniteur influe terriblement sur le mal de l’air.
Si, avant l’envol, vous lui parlez de votre sensibilité, il adaptera son pilotage de manière douce et aérienne ou mieux encore il vous fera voler de préférence le matin, dans des conditions aérologiques calmes.
Pour les personnes vraiment sensibles, il existe des antispasmodiques très efficaces.
Le passager se positionne devant le pilote.
Nous sommes assis l’un derrière l’autre.
Le passager se trouve ainsi aux premières loges pour admirer notre terre de bien plus haut qu’à l’habitude.
Pas de moteur donc pas de bruit (juste le sifflement de l’air dans nos oreilles), ainsi le passager et le pilote peuvent même bavarder.